Genre de document:
Article
Auteur/éditeur:
Paolo Montanari
 
Standard: Montanari, Paolo [Paolo Montanari]
Titre:
Valdesi a Milano tra XII e XIII secolo

Standard:

Revue:
Revue de l'histoire des religions
Compilation:
Les vaudois
Collection/Série:
217
Fascicule:
1
Année de parution:
2000
Pages:
59-74
Sujets:
Durand de Huesca
Pauvres catholiques
Vaudois - Milan - 1200-1300

Résumé/commentaire:

 

Des vaudois à Milan aux XIIe et XIIIe siècles

Saisir la présence vaudoise à Milan aux XIIe‑XIIIe siècles est tâche délicate car les sources sont maigres et celles qui ont été produites ultérieurement réclament une grande prudence. Notre étude se fonde en particulier sur une lettre envoyée par Innocent III à l'archevêque de Milan en 1209, dans laquelle il est fait mention d'un groupe de vaudois hostile à l'Eglise de Rome. La médiation de Durand d'Osca, déjà impliqué dans la conversion d'autres hétérodoxes italiens, paraît décisive: il présenta au pontife la communauté vaudoise de Milan avec des caractéristiques assez semblables à celles des Pauvres catholiques, peut‑être pour pouvoir disposer aussi dans le centre lombard d'une présence organisée de sa propre « religion ». Alors se pose la question : la bulle pontificale est‑elle une source sûre ou bien un moyen de transmission d'une image élaborée ?

Waldensians in Milan in the 12th and 13th Century

Appraising the presence of Waldensians in Milan in the 12th-13th Century is no easy matter : there are few sources, and later documents must be treated cautiously. This study draws particularly on a letter from Innocent III lo the archbishop of Milan in 1209 in which he refers to a group of Waldensians hostile to the Church of Rome. The mediation of Durand of Huesca, who had already prompted the conversion of other Italian heterodoxies, appears decisive : the portrait he drew for the pontiff of the Waldensian community in Milan emphasised their resemblances with the Poor Catholics, perhaps so that his own «religion» might have an organised presence within the Lombard centre. This inevitably prompts the question: is the bull a reliable source or the means to transmit a contrived image?